Aujourd’hui à Mayotte, 4 logements sur 10 sont précaires. On observe une multiplication des bidonvilles au sein de l’île qui s’implantent très souvent dans des zones à risques.
De plus, les coûts de construction sont trop importants : il est aujourd’hui nécessaire de privilégier un procède constructif semi-industrialisé, comportant le moins d’importation de matériaux possible et pouvant être mise en œuvre facilement avec une formation rapide des artisans.
C’est dans cette dynamique que le projet Dagoni au sein de l’appel d’offre TOTEM lancé par le PUCA prend position pour participer à la résorption de l’habitat indigne à Mayotte en permettant d’adapter les normes du logement social aux contraintes du territoire.
Nous avons fait le choix du site Boboka/M’Gombani se situant au centre de Mamoudzou.
Le projet a été conçu sous forme de modules – le module de base étant unT2 de 33m. - pouvant s’assembler pour créer des T4 flats, des T4 duplex et ainsi proposer plusieurs morphologies d’habitat. Le corps du module est composé d’un soubassement en MPC (Murs de Pierre Confinées) en gravas, des cadres en bois jouant le rôle d’éléments porteurs et des Blocs Biosourcés de Terre Comprimé.
Le système constructif donne la possibilité de fusionner, scinder ou réaménager les modules pour s’adapter à l’évolution du nombre d’occupants qui évolue généralement dans le temps. Des déclinaisons et différents aménagements sont donc proposé en fonction des familles