1/ Parti architectural
Construire à Mayotte doit être appréhendé comme plus qu’un simple acte de construire. Les contraintes climatiques et topographies, la complexité programmatiques sont des facteurs à intégrer dès le début de la démarche de conception. Par ailleurs la dimensions sociale est strictement dans la façon d’appréhender le projet. La genèse de notre travail a donc résidé dans la recherche des objectifs sociaux à atteindre à travers la réalisation du collège.
Objectif social
A/ Travailler dès la phase concours avec les acteurs sociaux du territoire.
Dès la phase conception, nous avons travaillé avec la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire de Mayotte (CRESS), afin de mettre au point une stratégie gagnante pour le territoire de Mayotte et en particulier celui du sud de l’île.
Mayotte dispose à ce jour de 19 SIAE telles que le CCAS de Kani-Keli, le groupement Tifaki, Mlezi-Maore, le CCAS de Sada, le CCAS de Koungou, la RTME, etc. Selon l’Observatoire de l’Économie Sociale et Solidaire de Mayotte, en 2017, les SIAE représentaient une création de 908 emplois solidaires permettant le retour de l’emploi des personnes qui en sont les plus éloignées grâce à un accompagnement socioprofessionnel de proximité et de qualité. Elles œuvrent dans différents secteurs d’activité tels que :
-le BTP avec le démontage et la mise en place d’une structure de remploi
-la création des espaces verts avec la mise en place des essences en partenariat avec les pépinières locales.
Nous avons déjà pu nous entretenir avec certains SIAE concernant ces sujets. Leur valeur ajoutée pour le projet de restructuration du collège Ylangs-Ylangs sera incontestable.
Cet aspect essentiel pour la bonne réalisation du collège est développé dans l’article « Modalités de concertation et de co-construction du projet ».
B/ Développer le savoir-faire agricole de l’île
Le constat d’un manque dedynamismedel’agriculture mahoraise est la probable conséquence d’une organisation agricole officielle inadaptée au territoire. Ce que nous voulons mettre en œuvre et développer, c’est la dynamique collective locale dans le village de Kani-Keli.
Pour cela, nous voulons mettre en œuvre un lieu d’apprentissage mais aussi de production agricole sur la partie ouest de la parcelle du collège. Ce nouvel espace sera découpé en trois séquences paysagères : des jardins thématiques. Le faré existant deviendra alors un lieu de regroupement des élèves et des professeurs afin de pratiquer un apprentissage théorique.
Le Jardin d’Ylang-ylang : renouer avec l’histoire de la parcelle.
Natif des forêts tropicales humides d’Asie du Sud-Est, l’ylang-ylang ou Cananga odorata est introduit dans les îles de l’océan indien à la fin du XVIIIe siècle. La note puissante et florale de cette essence devient emblématique de Mayotte. Il faut savoir que les plantations d’ylangs-ylangs couvrent un peu plus de 100 hectares aujourd’hui contre plus de 1000 en 1950. L’ylang-ylang était probablement cultivé sur la parcelle du collège depuis le début du XXe siècle. L’aménagement d’un jardin dédié à la culture d’ylang-ylang permettra de renouer avec la mémoire agricole mahoraise et de sensibiliser les collégiens à la culture de cette plante faisant partie du patrimoine de l’île. Pour valoriser l’ylang-ylang mahorais, Mayotte développe un pôle d’excellence rurale (PER) à Coconi. Il offrira un espace de fabrication et de commercialisation aux producteurs d’ylang-ylang. Une association avec cette structure permettrait d’intégrer notre projet dans une démarche de valorisation de l’artisanat local existant.
Jardin dit poivrier.
Cet espace a pour but de favoriser un transfert de connaissance chez les collégiens pour une agriculture locale qui soit à la fois nourricière (poivre, Curcuma, piment mais aussi bananes, coco, mangue, avocat,..) et pour le maraîchage (Bois Raméal Fragmenté (BRF).
Le paysan traditionnel mahorais pratique une agriculture itinérante basée sur l’agroforesterie, avec des méthodes ancestrales agroécologiques. Le Lycée agricole de Coconi, avec qui nous proposons de faire un partenariat, a mis en place des expérimentations afin d’optimiser les jardins mahorais et renforcer leur productivité en combinant
production vivrière et alimentaire, production d’arbres fourrager, préservation de la biodiversité, gestion durable de l’eau et lutte contre l’érosion des sols.
Jardin dit Vanille.
Aujourd’hui à Mayotte la culture de la vanille Mayotte est très irrégulière et trop dépendante de quelques exploitations artisanales. Il s’agit pourtant d’une culture traditionnelle de référence à Mayotte. A travers le jardin vanille, nous souhaitons implanter sur le site du collège un lieu éducatif focalisé sur cette culture. Cet espace aura pour but de favoriser le savoir-faire de la vanille par la connaissance d’un geste permettant la pollinisation artificielle du vanillier. Le vanillier, qui peut atteindre quinze mètres de longueur, est une liane à tiges noueuses vertes, charnues, cylindriques, rameuses. Elles s’accrochent par des racines adventives aux arbres et différents supports.
Nous proposons ainsi de recréer les conditions naturelles du sous-bois, propices à la production de la vanille pour laquelle une qualité d’ombrage régulière et précise est de toute première importance. Situé au sud du terrain de sport couvert, le vanillier pourra profiter de la structure bois de la couverture pour faire courir ses lianes et faire pousser les gousses de vanilles.
Ces trois espaces permettront aux collégiens d’apprendre des gestes d’agriculteur mais aussi un savoir-faire pour la transformation des productions (alambique pour distiller l’ylang-ylang, Méthode Bourdon pour la transformation de la vanille.)
En plus de l’aspect apprentissage, nous voulons développer un projet paysager qui mette en valeurs les essences endémiques de l’île afin de valoriser le patrimoine de Mayotte, mais aussi d’améliorer la perméabilité de la parcelle.
C/ Utiliser au maximum les ressources locales.
Cette même conviction nous a incitée à utiliser un maximum les ressources locales disponibles. Nous avons ainsi prévu de mettre en œuvre :
- De la BTC (Brique de Terre Compressée) produite localement afin de pérenniser la filière qui se sera structurée grâce au lycée général et technique des métiers du bâtiment de Longoni,
- Des bambous afin de tenter de pérenniser le savoir-faire local qui sera développé lors de la construction du lycée polyvalent de Chirongui.
- La nervure centrale du Raphia, sera également utilisée pour l’habillage de certains espaces (habillage du bâtiment administration), afin de continuer à faire travailler les artisans de l’île qui ont ce savoir-faire.
Il faut évoquer l’aspect financier du social « Pour atteindre cet objectif, les architectes doivent parvenir à dépasser des contraintes de coûts qui les incitent souvent à s’écarter des projets sociaux » a dit Alejandro Aravena. En effet il faut avoir recours à ce qui est à notre portée, les matériaux locaux comme nous l’avons expliqué ci-dessus, mais aussi le savoir-faire et les traditions des habitants en matière de construction.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas être dans l’enveloppe financière, mais bien au contraire cela veut dire que le social, le participatif, l’auto-constructions génère une nouvelle économie, dont la construction devient un acteur et non plus simplement une ligne de dépense.
Cela veut également dire que l’équipe de maîtrise d’œuvre, pour remplir cette ambition, doit avoir une implication totale.
Implantation
L’implantation et la répartition du programme a été conduite par deux volontés fondamentales :
A/ Améliorer la perméabilité des sols.
Afin de limiter les ruissellements lors des saisons des pluies nous avons voulu minimiser au maximum l’emprise au sol des bâtiments, afin d’augmenter l’absorption des eaux de pluies par infiltration et ce malgré la construction de nombreuses surfaces.
Nous envisageons de démolir/démonter le bâtiment D (services généraux), le E (actuel APS), les J, K, Q, R (Enseignement), le L (vie scolaire), le S (professeurs) et le P (SEGPA). Ainsi nous libérons 1 238 m² d’emprise au sol. Laconstruction du nouveau bâtiment d’enseignement àl’estde la parcelle, les multiples extensionset surélévations et surtout la construction du nouvel espace sportif (gymnase et annexe) représentent une construction au sol de 1 567 m².
Soit une différence de construction de 329 m² qui sera compensée par la démolition de dalles béton au sol, la perméabilisation des nouveaux espaces de parking et la création de noues d’infiltration.
Construire au minimum dans la zone définie comme étant à «aléa fort intempérie ». Les parties de bâtiments qui sont dans cette zones respecterons les contraintes générées.
Le projet paysager a été étudié afin de créer un maximum d’infiltration des eaux de pluies et limiter les ruissellements.
B/ Orienter les bâtiments afin de favoriser la ventilation naturelle
D’un point de vue plus architectural, nous avons souhaité continuer et accentuer la centralité du plan initial tout en favorisant l’orientation au vent des extensions.
Le nouveau bâtiment d’enseignement est orienté pour une partie parallèlement au bâtiment G pour limiter l’effet d’écran vis-à-vis du bâtiment voisin et pour l’autre partie avec l’ensemble des classes traversantes nord-sud.
Cette implantation permet de redessiner l’espace récréatif bas et de le délimiter par l’ensemble des bâtiments. Nous avons opté également pour une coursive qui desservira l’ensemble des bâtiments, aussi bien les locaux d’enseignement, le CDI, les locaux des professeurs et de l’administration.
Cette grande coursive réalisée en structure bois, redonnera une image unitaire au collège tout en permettant de fluidifier les déplacements et de protéger les élèves.
Par ailleurs les extensions et le nouveau bâtiment d’enseignement, par leur épannelage, mettant en valeur la topographie du mont de Kani-Keli.
L’orientation et les vues vers le mont Choungui seront également renforcées et mises en scène par la coursive.
En plus de ces deux axes structurants, les bâtiments seront orientés afin de se protéger du rayonnement solaire, tout en permettant d’avoir un éclairement solaire continu et de qualité. Le travail sur l’orientation des bâtiments a également pour objectif de limiter l’éblouissement.
1.3. Valorisation et densification des bâtiment existant.
Les deux bâtiments d’enseignement H et G
Afin de préserver au maximum les emprises au sol, l’option de surélever d’un niveau les deux bâtiments d’enseignement a été retenue. Cela présente de nombreux avantages :
- Redonner une visibilité aux bâtiments H et G en leur donnant un élancement et des proportions en harmonie avec le bâtiment créée.
- Réintégrer les anciens bâtiments principaux dans une cohérence de traitement (façade bois, toiture,)
L’ancien SEGPA transformé en CDI
Comme les deux bâtiments d’enseignement, ce bâtiment sera relié par la grande coursive afin de l’intégrer pleinement dans la nouvelle identité du collège.
Afin de respecter le fonctionnement et densifier le bâti existant, nous avons créé un double étage partiel sur le bâtiment. Nous y avons installé le CDI dont les doubles hauteurs situées au nord, permettront une bonne ventilation naturelle de la salle principale du CDI.
L’ancien bâtiment administration
Comme l’ensemble des bâtiments d’enseignement du collège, le bâtiment I sera relié à la coursive. Il accueillera l’ensemble des fonctions liées à l’accueil des parents, à l’administration et à la vie scolaire.
Une extension au 1er niveau est créée afin de recevoir l’administration, elle permet de créer un préau pour les enfants au rez-de-chaussée. Ce nouveau bâtiment formera un signal et son traitement sera à travailler avec les acteurs locaux.
Les bâtiments existants seront retravaillés dans le respect de l’architecture actuelle, qui est très qualitative, néanmoins les principes passifs en milieu tropical (limitation de l’îlot de chaleur grâce à une végétalisation renforcée autour des bâtis, ventilation naturelle traversant quand cela n’est pas le cas, renforcement des protections solaire à généraliser sur les façades, toiture en débord...) seront appliqués également à ces bâtiments.
1.4. Une écriture architecturale liée aux spécificités du site
Les contraintes liées au site (orientation, ventilation, protection des intempéries et du soleil) ainsi que les contraintes constructives ont guidé notre processus de conception architecturale.
L’un des éléments architecturaux contribuant à l’identité du site réside dans les toitures des bâtiments existants, notamment les bâtiments d’enseignement. Ces toitures dessinent un profil aisément reconnaissable avec un fort impact graphique en façade.
Nous avons décidé de réinterpréter cette écriture en intégrant les contraintes de ventilation et de rafraîchisse- ment des bâtiments. Les toitures des bâtiments neufs et surélevés reprennent cette notion de découpage et de dessin des pignons, par le biais de pans superposés et enchevêtrés les uns au-dessus des autres. Cela participe à l’élancement des volumes et à la cohérence architecturale du site.
Ce travail de découpage et de superposition est repris au niveau de la grande coursive donnant sur la cour, ainsi qu’au niveau de la toiture du parvis d’entrée, élément qui marque l’identité du projet.
Le choix des matériaux s’appuie également sur un dialogue avec l’existant. Les bâtiments existants reposent sur un socle maçonné avec parement en pierre surmonté d’une ossature béton. Les surélévations de ces bâtiments existants s’inscrivent dans la continuité de cette logique de progression depuis un socle massif vers une ossature légère. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en œuvre des surélévations en ossature et remplissage bois, affirmant la légèreté des volumes neufs, tant d’un point de vue architectural que structurel. Le bâtiment neuf d’enseignement propose quant à lui un socle en briques de terre compressé, sur lequel se développent des niveaux en structure et remplissage bois. Le projet propose ainsi une cohérence d’écriture entre les bâtiment restructurés et neufs, s’inscrivant dans le développement de l’artisanat local à travers la mise en œuvre de la brique de terre compressée.
Le découpage suivant la trame structurelle des bâtiments est mis en avant par l’affirmation du rythme des po- teaux bois en façade, qui cadencent de façon régulière les façades des bâtiments. Ce découpage est repris sur la grande coursive centrale donnant sur la cour. L’entraxe de 3 m de la trame des poteaux, ainsi que la finesse de ces derniers favorisent la transparence et la valorisation des vues vers le paysage environnant, notamment le mont Choungi.
La notion de transparence au service de la ventilation des espaces est reprise au niveau du plateau sportif cou- vert. La structure en bois supportant la toiture se dote d’une «peau» légère en grillage métallique assurant la ventilation ainsi que l’apport de lumière naturelle. A partir d’une hauteur de 3m, nous mettons en œuvre des cages végétalisées servant de support à la culture de plans de vanille, dans des conditions similaires à celles du sous-bois. Les lianes poussent le long de la structure et les gousses se développent dans ces cages. Le plateau sportif propose donc une façade vivante, rafraîchissante et inscrite dans la pédagogie du collège. Une toiture décomposée en sheds unifie l’ensemble et contribue à l’apport de lumière naturelle.
Les vestiaires ainsi que la salle d’EPS sont réalisés en brique de terre compressée (BTC) avec deux écritures dis- tinctes. Les volumes des vestiaires sont réalisés avec des murs pleins en BTC surmontés de claustras bois permet- tant la ventilation des locaux. La salle d’EPS est quant à elle traitée avec un moucharabieh en BTC lui donnant une écriture légère répondant à la transparence des façades du plateau sportif couvert.
Le projet entretient également un lien fort avec son environnement immédiat. Les arbres existants sont conservés dès que cela est possible. Ces derniers participent à la régulation thermique des espaces extérieurs et des bâtiments.
L’emploi de matériaux issus de l’artisanat local, la réinterprétation et le renforcement de l’écriture architecturale existante et le rapport au site, affichent la volonté d’inscrire le projet dans la continuité et le respect de son environnement, et d’intégrer son processus d’évolution dans une dynamique de modernisation intégrant la tradition et l’histoire mahoraise.
1.5. Valorisation nocturne du bâtiment par la mise en lumière.
Le projet lumière proposé est construit sur l’idée d’une lumière intérieure rayonnante, douce, filtrée. Utiliser les
transparences à travers les parois et faire exister l’architecture par le dessin de ses ouvertures, un négatif de l’image diurne.
S’appuyer sur les besoins et fonctions intérieurs pour créer une image de nuit, comme si les bâtiments restituaient l’énergie emmagasinée.
Poser sur les toits comme des « lanternes », qui émettent à travers les lames en bois et qui révèlent les pans inclinés des toitures flottantes.
Mettre en avant le rythme architectural des poteaux béton/bois. D’abord par des éléments lumineux graphiques en applique sur le bas des poteaux mais aussi, en partie haute, imaginer un éclairage à l’arrière des structures, et par un jeu de transparence, créer un contraste de plans.
Pour l’éclairage fonctionnel, les sources restent basses, non gênantes visuellement.
Nous préconisons des températures de couleurs plutôt chaudes autour de 27000K/3000K. De manière générale :
Images de références
Assurer un confort visuel dans tous les espaces intérieurs et extérieurs en limitant au maximum la vision des sources pouvant être éblouissantes, en respectant les normes en vigueur pour les espaces de travail et concentration (salles de cours, bibliothèque…etc) et en sélectionnant des sources qualitatives (IRC, flux lumineux…)
Réduire la consommation énergétique des bâtiments. Généralisation des éclairages à Led, et temporisation des éclairages pour n’éclairer que quand cela est nécessaire. Mise en place de temporalités d’usages par gradation des lampes selon des créneaux horaires à définir.
La qualité et la résistance du matériel d’éclairage est également un point à surveiller pour garantir la pérennité des installations.
Pour les espaces extérieurs, prendre soin de ne pas éclairer vers le ciel et de ne pas gêner les espèces vivantes, faune et flore. Assurer la sécurité dans les déplacements horizontaux et verticaux.
3/ Qualité fonctionnelle et la valeur d’usage du projet
Principes généraux
L’ensemble des espaces du projet est traité de sorte à favoriser une ventilation naturelle et une protection solaire efficace.
Les pièces sont donc à minima traversantes, parfois avec une triple orientation, orientées suivant les vents dominants nord-sud. La mise en place de jalousies associées à des débords de dalles, des brise-soleil et des coursives permet d’assurer une ventilation efficace des locaux tout en les protégeant des apports thermiques dûs aux rayonnements solaires.
Administration
Les locaux de l’administration sont adaptés à un fonctionnement mêlant climatisation et ventilation naturelle. Le local serveur, climatisé à temps plein, est situé au cœur du bâtiment pour limiter les déperditions.
Les bureaux de l’administration et les locaux professeurs ont été orientés vers l’extérieur du collège, à l’opposé de la cour afin de garantir leur calme.
3.3. Vie scolaire
Les locaux de la vie scolaire sont implantés au RDC et ont un rapport direct avec la cour. Les bureaux CPE sont situés en proue du bâtiment pour avoir une visibilité dégagée sur la cour et garantir ainsi une meilleure surveillance. La salle d’études bénéficient de trois orientations pour offir une bonne ventilation et s’oriente vers l’extérieur du collège pour assurer le calme du local.
Documentation
Pour le CDI, la ventilation et l’apport de lumière naturelle ont été déterminants dans la conception des espaces. La salle principale dispose d’ouvertures sur trois façades ce qui permet un brassage d’air efficace. Une surélévation a été réalisée en bois ajouré, ce qui permet d’augmenter l’efficacité de la ventilation grâce à des doubles hauteurs. Ces dernières maximisent aussi l’apport de lumière naturelle dans ce local.
Enseignement
Les salles de classe sont toutes traversantes. L’orientation privilégiée est nord-sud pour favoriser la ventilation naturelle. Les proportions des salles permettent un bon confort visuel. La largeur des classes n’excède en effet pas 7 m, ce qui permet de disposer 3 rangées de tables sur une largeur contenue.
Équipement sportif
Le plateau sportif couvert est pourvu d’une structure bois supportant la toiture avec un remplissage en grillage sur lequel se développe la végétation du jardin pédagogique. Ce dispositif permet de préserver la ventilation du plateau sportif tout en le protégeant des rayonnements du soleil.
La salle d’EPS est ventilée par des moucharabieh en brique de terre compressée sur ses quatre façades.